Hors De Contrôle

Inconscient de la cage qui m’a vu naître
Naïve bête soumise à des lois abstraites
La haine m’a permis de renaître
Je choisis de briser mes chaînes
Pour enfin trouver ma raison d’être
Je perds le contrôle
Briser les autres
Est devenu mon axiome
Oh oh oh…
La rage est ma lumière
Dérapage incontrôlé, mes pulsions m’ont dominé
Luxure, agressivité m’ont tous deux emporté
Dépravé insatisfait, je ne sais plus quoi essayer
Pour me sentir exister
La bête sort à nouveau me ronger
Je perds le contrôle
Briser les autres
Est devenu mon axiome, mon axiome
Quel reflet inhumain
Ai-je été trop loin ?
Si seulement j’avais des regrets
Je ne ressentirai pas ce vide immense
Cette envie intense
De recommencer
De recommencer
Pour ne plus jamais m’arrêter
Oh oh oh…
Oh oh oh…
La rage est ma lumière
La rage est ma lumière

Fear Not

Je suis encore là
Tout en silence
Je recherche ma raison d’être
Patiemment
Ce sentiment d’inachèvement
Ce grand mystère ineffable
Le voile se lève sur les ombres
Mes pieds vers les étoiles
Je ne touche le sol qu’en songe
Et parfois
Parfois, je rêve de m’envoler au loin
Je rêve de trouver mon chemin
Je rêve de me libérer enfin
Et de devenir une simple étoile
Tout s’inverse pour moi, le fou devenant le sage
Les ombres me regardent et m’invitent dans une danse infâme
Me voilant la route sans repères
Me retenant dans la fange des plaisirs assassins
Mais je suis encore là
Tout en silence
Je recherche ma raison d’être
Patiemment
Je touche du doigt ce qu’on ne voit pas
Je suis les traces que l’on m’inspire
Fear not - Fear not…
Le voile se lève sur les ombres
Mes pieds vers les étoiles
Je ne touche le sol qu’en songe
Et parfois
Parfois, je rêve de m’envoler au loin
Je rêve de trouver mon chemin
Je rêve de me libérer enfin
Et de devenir une simple étoile
Tout s’inverse pour moi, le fou devenant le sage
Les ombres me regardent et m’invitent dans une danse infâme
Me voilant la route sans repères
Me retenant dans la fange des plaisirs assassins
Mais je suis encore là
Je suis encore là
Je suis encore là
Encore là
Encore là
Encore là

L’Autre Moi

Seule, cloîtrée dans le noir
Vivre sans foi, tomber si bas
Tout m’effraie malgré moi
Je n’peux plus voir personne dans cet état
Ça n’peut pas être moi, cette fille-là, sans cet éclat
Dévastée, emportée, balayée par ce raz-de-marée
Incapable de me manifester
Misérable coquille vide privée de chemin
Sordide point noir, offense au soleil sur leurs visages
Fardeau pour tous ceux que j’aime, je ne suis plus rien
Non, plus rien ! Qu’un autre moi
Seul, cloîtré dans le noir
Est-ce que la flamme au fond de moi
Peut encore se manifester ?
Dévastée, emportée, balayée par ce raz-de-marée
Incapable de me manifester
Blessée, j’n’ai pas su accepter
Poupée de cristal
Portée par tous ceux que j’aime, je me suis tournée
Vers cet autre moi, vers cet autre moi
Cet autre moi

Éternel

Le poids du temps ravage mon corps
Je n’entends plus, je ne sais plus
Vieux et usé, où vais-je aller ?
Qui comprend ?
Qui peut comprendre ?
Qui attend ?
Qui veut attendre la mort ?
La souffrance des anciens
Aux douleurs profondes
(La mort) La souffrance des anciens
La fin du chemin
Et attendre, attendre encore
Le grand jour de mon départ
Retrouver ma moitié
Qui m’a laissé seule ici
Sentez comme le vide est palpable
La mort nous chasse à chaque heure qui passe
La douleur intense n’a rien d’un mythe
Cette torture constante m’a détruit, détruit
Oh, elle m’a détruit
Mon regard vide se perd au loin
Mon coeur s’éteint dans le silence
La danse s’arrête enfin pour moi
Mon Dieu je prie pour qu’il y ait bien
Un au-delà
Là où tu m’attends
Là où tu m’attends
Là où tu m’attends

Ad Vitam

Fantômes en uniforme
Recrutés pour dévaster
Soldats répondent “toujours présents”
Pantins articulés sacrifiables
Pour des guerres toujours rentables
Ils seront damnés
Entassés sous terre loin de toute lumière d’or
Partageant leurs visions et leurs souffrances
Pour y disparaître ensemble
Une île peuplée d’arbres noirs
Et de profonds trous béants à même le sol
Des corps mutilés émergent de ces failles
Esprits victimes du mal
Alors ils implorent dans l’espoir
De voir venir l’aube de demain
Demain ne viendra jamais
Espérant jusqu’au dernier souffle
L’éclat du soleil couchant
Sonnera le glas d’un avenir radieux
Alors ils seront
Entassés sous terre loin de toute lumière
Partageant leurs visions et leurs souffrances
Pour y disparaître ensemble
Une île peuplée d’arbres noirs
Et de profonds trous béants à même le sol
Des corps mutilés émergent de ces failles
Esprits victimes du mal
Alors ils implorent dans l’espoir
De voir venir l’aube de demain
Ad vitam aeternam
Une guerre reste rentable
Ad vitam aeternam
Rentable et n’attire que les coupables
Loin du sang est le mal
Ad vitam aeternam
Petit soldat se salira les mains

Hallucination

Je sombre et plonge
L’intense sauvagerie des siècles s’évapore
Ne reste qu’une paix qui me porte vers l’infini
Mon coeur affable à jamais s’enfuit
Les yeux figés sur le même regard vide
La peur me prend, comment vivre ainsi ?
Des larmes au goût acide
Oh non, oh non, oh non ! Ma chute continue
Oh non, oh non, oh non ! Dans un abîme trop familier
Oh non, oh non, oh non !
Je ne sais plus qui je suis mais je veux qu’on me réveille
Hé, qu’on me réveille
Oh, grande mer, un ciel
Le calme reprend sa place
Doucement, doucement
Sans bruit, à l’infini
In Nomine
Les eaux m’emportent et je ne contrôle rien
Au fond, peu m’importe, rien ne me retient
La mer me donne la paix dont j’ai rêvé
Il n’y a plus rien d’autre au-delà
Triste mirage, ma vie s’étend loin au-dessus de moi
Mon coeur n’a jamais voulu vivre dans le noir.
À présent je m’enfonce, je m’enfonce, je m’enfonce…

Kikazaru

À l’aube de notre ère était un éden
Au soir, il n’y aura plus que des cendres et des ruines lunaires
Un empilement de poussières
C’est la fin
A-t-on conscience des limites de la Terre ?
Nous ne serons plus là mais elle restera
Elle sera plus sereine, elle sera plus sereine…
Ne te méprends pas, ne te méprends pas
Plus sereine sans toi, ni moi
Ne te méprends pas, ne te méprends pas
Elle nous survivra
On en veut bien plus
Qu’on ne peut extraire sous la terre
Plaisirs éphémères
Remèdes aux malheurs modernes
Vidant la coupe de toutes ses merveilles
Tout ce monde est factice
Ne deviens pas complice
Il n’y aura plus que des cendres et des ruines
Tout ce monde est factice
Quel artifice !
Hypocrites pour des bénéfices
Tout ce monde est factice
Ne deviens pas complice
Planète à terre qu’on cogne sans cesse
Sans s’arrêter, sans regarder
Où nos actes peuvent bien nous mener
S’obstiner à ne rien regretter
Persister à vouloir tout consumer
Écraser nos rêves d’humanité
À quoi bon vouloir tant s’acharner ?
Qui veut vraiment ? Qui veut vraiment ?
De ce monde de coupables
De ce monde détestable
À ces hommes de pouvoir qui ne veulent rien savoir
Tout ce monde est factice
Ne deviens pas complice
Il n’y aura plus que des cendres et des ruines
Tout ce monde est factice
Quel artifice !
Hypocrites pour des bénéfices
(Factice) Tout ce monde est factice
(Complice) Ne deviens pas complice
Planète à terre qu’on cogne sans cesse
(Sans cesse) Sans s’arrêter, sans regarder
Où nos actes peuvent bien nous mener
Il faut revenir sur nos pas
La route que l’on prend
N’a qu’une issue
Déclin, déclin
Agonie, en agonie, en agonie

Le Monde Noir

Le vide m’a tout pris…
Blanc, la couleur des nuages du matin
Bon, le goût du désir de demain
Doux est cet espoir qui me tient
L’avenir me semble tracé devant moi
Ma vie bascule
Au soir, j’étais aveugle
Noir, la couleur du ciel quotidien
Fade, le goût du désir de demain
Âpre est cet espoir qui me tient
Nul médecin ne sait ce que j’ai
Tout est sombre
Tout est ténèbres
Tout est sombre
Nous ne sommes rien en ce monde
Justice n’est pas faite, j’attends mon jugement
Moi, qu’on traite de menteur sans symptômes
Qu’on a puni sans aucune cause
Hé ! As-tu déjà vu le monde en noir ?
Aurais-tu vu où sont passés mes cauchemars ?
Ceux-là même qui me hantent, voilant l’aube du jour
Délaissant mon droit de réclamer justice
L’avenir se suspend et je prie pour qu’on me libère mais
Existe-t-il une solution claire ?
Celle qui dirait pourquoi j’ai dû perdre mon avenir
Amour, travail, amis
Ne crois-tu pas qu’il n’y ait pas de sens à cela ?
Hé ! As-tu déjà vu le monde noir ?
Hé ! Crois-tu aux miracles ?
Hé ! Je n’ai plus plaisir à attendre
Qu’un ange du ciel me vienne enfin en aide
Je me bats pour retrouver la vue
Je me bats pour sauver mon futur
Je donnerais n’importe quoi pour qu’un jour
Je puisse enfin revoir le jour
Hé ! As-tu déjà vu le monde en noir ?
Aurais-tu vu où sont passés mes cauchemars ?
Ceux-là même qui me hantent, voilant l’aube du jour
Délaissant mon droit de réclamer justice
L’avenir se suspend et je prie pour qu’on me libère mais
Existe-t-il une solution claire ?
Celle qui dirait pourquoi j’ai dû perdre mon avenir
Amour, travail, amis
Ne crois-tu pas qu’il n’y ait pas de sens à cela ?
Dis-moi, dis-moi
Ne crois-tu pas qu’il n’y ait aucun sens à ça ?
Rendez-moi ma vie
Rendez-moi ma vie
Rendez-moi ma vie
Je n’en peux plus d’attendre
Nous ne sommes rien en ce monde
Justice n’est pas faite, j’attends mon jugement
Moi, qu’on traite de menteur sans symptômes
Qu’on a puni sans aucune cause

Cicatrices

Longtemps, j’ai erré seul sans aucune flamme pour m’éclairer
Tous n’ont pas eu la force de me suivre
Et je peine à poursuivre, poursuivre, poursuivre
Longtemps, j’ai erré seule impuissante
Étrangère à ce corps, étrangère à ce corps
J’ai rampé dans le gouffre que j’ai creusé
Sans avoir conscience de la croix
Où je suis clouée
Routine assassine, douleur sans répit
Routine assassine, la douleur sans répit
Sans répit
Du sang sur une lame
Du sang et une larme
Du sang pour une faille
Du sang hors d’une entaille
Je revois à mes pieds le corps de mes idées passées
Qui gisent devant moi le sourire aux lèvres
Je n’ai pas protégé mon coeur, je l’ai abandonné
J’avance sans regarder la croix où je suis clouée
Et je la traîne, et je la traîne
En peine
Longtemps, j’ai erré seul sans aucune flamme pour m’éclairer
Tous n’ont pas eu la force de me suivre
Et je peine à poursuivre
En renonçant parfois, en renonçant parfois, en renonçant parfois
Ces plaies ont mué en douces cicatrices
Renaissance du désir de vivre
Mon espoir
Le temps finit par panser toutes les plaies
Les douleurs du passé que l’on traîne
Ces croix où nous sommes cloués
En renonçant parfois, en renonçant parfois
En renonçant cette fois
Non ! Jamais je ne referai cette erreur
Une tempête que je n’ai toujours pas comprise
Un moment que je n’ai toujours pas saisi
Une épreuve qui m’a pourtant permis de construire
Qui je suis

Dernière Braise

Plus rien de bon en ce monde
Ne fait écho en moi
Dernière braise ! Dernière braise !
Disparaît, disparaît, disparaît
Disparaît enfin
Disparaît, disparaît, oh disparaît
Oh disparaît enfin
Le monde brûle, brûle ! Le monde brûle, brûle !
Le monde brûle, le monde brûle
Le monde brûle enfin
Plus rien en moi
N’arrive à faire face à autant de haine
L’avenir s’assombrit au royaume des hommes
Plus rien de bon en ce monde
Ne fait écho en moi
Dernière braise ! Dernière braise !
Disparaît, disparaît
Disparaît, disparaît
Disparaît enfin
Le monde brûle, brûle ! Le monde brûle, brûle !
Le monde brûle, le monde brûle
Le monde brûle enfin
Envahi par la haine
Embrasé par colère
Peu m’importe la raison
Emporté par passion
Envahi par la haine
Embrasé par colère
Peu m’importe la raison
Emporté par passion

Non Coupable


Se lever et penser
”Encore un jour comme les autres”
Ne pas sembler exister
Mais vivre dans l’ombre des autres
Toujours la même rengaine…
Cet air qui me hante et qui me hantera à jamais
Qui m’a, un jour, fait avoir ces pensées
Quand est-ce que quelque chose va enfin se passer ?
Quand est-ce que quelque chose va enfin m’arriver ?
Puis j’ai reçu cet appel
Moi qui te croyais immortel
Te revoir avec le corps froid
La vie m’est si cruelle
Si cruelle
Et toujours cet air qui me revient
Qui me murmure ”tu te souviens ?”
Tu te souviens ? Tu te souviens ?..
Tu te souviens, mon grand frère
De ces chansons qu’on aimait tant écouter
Tu te souviens de ces instants gravés
Mais qui ne pourront plus jamais se partager
Ces films super 8
Les pièces de théâtre
Nos éclats de rire
Je les regrette, je les regrette…
Je le sais, tu es en vie, quelque part, quelque part
Je le sais, tu es en vie, la folie me guette
Je le sais, tu es en vie, quelque part
Je le sais, tu es en vie, tu vas un jour me revenir
Juste avec cette pensée
Est-ce moi qui l’ai tué ?
Malgré les années, malgré les progrès
Toujours rongée… Sale culpabilité
Cet air qui me revient
Qui me murmure “tu te souviens ?”
La vie m’est si cruelle
Pourtant, je ne dois plus lutter
Je le sais, ce n’est pas ma faute
Ce vide, ce déchirement
Pourtant, tu es toujours présent
À mes côtés